+ -

Peut-on pousser l’analogie en parlant du coût de la pizzeria, comparé à celui d’une cuisine « maison » plus saine et plus « économique » (en monnaie, en attention, etc.) ?

+ -

Absolument, mais aussi plus "cher" en termes de savoir-faire, de temps, de choix et d'approvisionnement en ingrédients (surtout si on continue la métaphore et qu'on fait pousser soi-même les tomates, etc.).

+ -

Absolument, et le rôle des communs (que je suis original hohoho, je me renouvelle de semaine en semaine /s) est de baisser ces coûts ! Et l’un de ces coûts, ça me désole, est le manque de traduction de la documentation ; l’État français pourrait investir quelques centaines de milliers d’euros dans cette traduction, ne serait-ce que pour un secteur français du numérique en forte demande de développeurs et d’administrateurs systèmes !Quant à l’usage d’outils comme vim ou LaTeX, honnêtement, ce n’est pas plus compliqué que MS Office Word. Il est certainement compliqué de réaliser sous LaTeX des tâches simples sous Word, mais ce sont deux outils différents, complexes, l’un étant plus adapté à la mise en page et au graphisme, l’autre à la prise en charge du formattage de documents complexes, avec un sommaire, un formattage spécifique pour l’avant-propos, la génération d’une bibliographie et d’un index, etc. Honnêtement, que Microsoft paie les universités européennes pour nous former à la suite Office montre bien que ces outils, ne serait-ce que concernant la génération d’un graphique à partir d’un tableau, n’est pas une opération moins complexe qu’avec R et LaTeX…

Je veux dire par là que les concepts sous-jacents sont complexes ; Office peut dissimuler cette complexité en tartinant une interface par-dessus, incitant sans doute ses utilisateurs à broder sur des concepts vaguement maîtrisés (au lieu d’assumer ce manque de maîtrise). Mais une grande partie (la majeure partie ?) de nos formations se concentre sur son interface plutôt que sur ces concepts. C’est dégoûtant.